À l’occasion de la semaine nationale des écoles de rugby, l’entraîneur des avants du XV de France était à Cugnaux pour la journée portes ouvertes du RCS. «Je le vois souvent à la télévision. Mais cette fois, j’ai la chance d’être à côté de lui.» Comme Kévin, 9 ans, ils étaient une centaine d’enfants au stade Raymond-Gasc de Cugnaux, sous les couleurs du RC Saudrune (entente entre Cugnaux, Frouzins, Seysses et Villeneuve-Tolosane), pour passer quelques heures avec Yannick Bru, l’actuel entraîneur des avants du XV de France.
Une présence rendue possible dans le cadre de la semaine nationale des écoles de rugby, mise en place par la Fédération française. «Comme d’autres clubs de l’Hexagone, nous avions été sollicités durant l’été pour participer à cette manifestation. Et sans la moindre hésitation, notre réponse fut positive. C’est bien évidemment un honneur d’accueillir une personnalité comme Yannick. Cela symbolise la volonté des instances fédérales de se rapprocher encore plus du monde amateur», expliquait Laurent Labau, responsable de l’école de rugby du RCS.
«On ne doit pas laisser de côté les amateurs»
Passé notamment par Colomiers (joueur) et le Stade Toulousain (joueur, puis entraîneur des avants), Yannick Bru assistait aux ateliers proposés pour les catégories M6 (moins de 6 ans)-M8-M10-M12. Et au bout de quelques minutes, il donnait ses premiers conseils aux jeunes pousses. «Pour ma première venue dans ce club, j’ai été impressionné par l’organisation et la passion des éducateurs. Avec ce genre d’opérations, cela me permet de revenir aux bases de mon sport. On ne doit pas laisser de côté les amateurs qui n’ont pas tous les moyens à leur disposition pour avancer dans la sérénité», insistait l’ancien talonneur international.
Pour l’instant, le RC Saudrune ne connaît pas la crise. «D’après les échos que j’ai eus, la tendance nationale des licences est à la baisse. Mais chez nous, c’est le contraire. La saison dernière, nous avions 160 jeunes au sein de l’école de rugby. Actuellement, nous sommes déjà à plus de 180», précisait Laurent Labau. De quoi voir l’avenir avec sérénité.
C.-H. O. (La Dépêche du Midi)